(BFI) – Les acteurs sociaux togolais se mobilisent pour affiner les stratégies d’application de l’Assurance maladie universelle (AMU), un dispositif ambitieux lancé depuis le début de l’année et qui promet un accès élargi aux soins pour tous les citoyens.
Concertation nationale pour l’assurance maladie universelle
Par ailleurs, une réunion cruciale s’est tenue ce lundi à Lomé, rassemblant les centrales syndicales dans le cadre d’une démarche collaborative. Orchestrée par le Cadre permanent de concertation bipartite (CPCB) et appuyée par le Bureau international du travail (BIT), en outre, cette assemblée vise à harmoniser les visions et à surmonter les obstacles inhérents à l’implémentation de l’AMU.
Durant trois jours, les discussions porteront sur les directives gouvernementales concernant l’AMU et les enjeux rencontrés par les partenaires sociaux. « L’introduction de cette assurance marque un changement majeur, offrant ainsi une solution courageuse à une nécessité pressante. Néanmoins, sa concrétisation nécessite une réflexion approfondie et une coordination de tous les acteurs, étant donné que son financement reste une question épineuse », souligne Yawovi Fantowou, directeur régional du travail.
En revanche, Laurent Coami Tamegnon, président du Conseil national du patronat (CNP), considère cette rencontre comme une opportunité précieuse pour aborder les défis pratiques et les potentialités offertes par l’AMU. « C’est un moment propice pour évaluer les mécanismes actuels et envisager des améliorations concrètes », déclare-t-il.
Fondé en 2020, le CPCB se positionne comme une plateforme d’échange privilégiée entre les syndicats et le Conseil National du Patronat. Sa mission est de traiter les problématiques communes ou spécifiques aux employeurs et aux travailleurs du secteur privé, jouant ainsi un rôle clé dans la dynamique sociale du pays.