(BFI) – De 1992 à 2024, le salaire minimum interprofessionnel garanti a connu une progression de moins de 25 000 Fcfa.
La CrtvWeb a rendu publique une infographie de la progression du salaire minimum interprofessionnel garanti. Il en ressort qu’en 1992, le SMIG au Cameroun s’élevait à 19 000 Fcfa. Trois ans plus tard, c’est-à-dire en 1995, le Smig a connu une augmentation de 4 514 Fcfa, pour se mettre à 23 514 Fcfa.
Entre 1995 et 2007 aucune augmentation, c’est en 2008, donc 13 ans plus tard qu’il y aura une nouvelle revalorisation, une embellie de 4 702 Fcfa.
2014 sera également une année d’augmentation. Cette année-là, le SMIG va quitter de 28 216 Fcfa pour monter à 36 270 Fcfa, une amélioration de 8 054 Fcfa. En 2023, soit 9 ans plus tard, le Smig connaît une augmentation de 5 605 Fcfa, pour monter à 41 875. Une année après, donc en année courante le SMIG connaît une embellie de 2 094 Fcfa. Ainsi le SMIG en 2024 est de 43 969 Fcfa.
Il faut souligner que, la hausse du Smig en 2024 intervient dans un contexte marqué par une augmentation des prix des carburants, et les multiples inflations sur le marché en raison de plusieurs crises évoquées par le gouvernement. (Covid-19, Crise Russo-Ukrainienne etc.). Ainsi, en améliorant les salaires des agents de l’État et en revalorisant les allocations familiales, le gouvernement cherche à atténuer l’impact économique de ces hausses de prix sur les travailleurs et leurs familles.
Réaction des internautes
Face à la publication de la progression du SMIG au Cameroun de 92 à 2024, les réactions ont été virulentes sur la page de CrtvWeb. « Il serait important que les députés et ministres soient payés au SMIC. Ainsi ils pourraient comprendre le peuple », suggère un internaute.
Plus loin, un autre de dire : « N’exagérez pas avec la moquerie ! Ce n’est pas possible de vivre décemment à Yaoundé avec ces montants ».
Soulignons que, ces informations arrivent à la veille de la 138ème édition de la Fête du travail, placée sous le thème : « Dialogue constructif : facteur de promotion du travail décent et de progrès social ».
In Journal du Cameroun