(BFI) – Le groupe singapourien Olam a vu son bénéfice net sur 2023 chuter de 56% à 278,7 millions de dollars singapouriens et son chiffre d’affaires reculer de 12,1% à 48,3 milliards de dollars singapouriens. De moindres résultats attribués principalement aux taux d’intérêt élevés qui ont accru significativement les coûts financiers net (plus de 400 dollars singapouriens).
Toutefois, le groupe a opéré un net redressement de son bénéfice net au second semestre 2023 en hausse de 15,5% à 239,8 dollars singapouriens tandis que le chiffre d’affaire reculait toutefois de 10,8% à 23,6 milliards.
Le groupe a annoncé le lancement d’un programme de rachat d’actions pouvant atteindre un maximum de 5 % du total des actions en circulation au cours du mandat actuel. Le groupe annonce aussi la fermeture de deux sociétés dont l’activité de gestion de fonds de sa filiale Olam Fund Management d’Olam Agri.
Par rapport aux accusations de fraude au Nigeria (Lire : Accusé de fraude de change par des médias nigérians, Olam dément) Olam souligne que la propre enquête du groupe n’avait trouvé aucune preuve à l’appui de ces allégations. Ajoutant « toutes nos activités au Nigeria fonctionnent normalement et nous sommes impatients de continuer à investir et à nous développer dans le pays ».
Nouveau report de l’introduction en bourse d’Olam Agri
En août dernier, Olma avait déclaré que sa division agricole Olam Agri continuait de viser une double cotation à Singapour et en Arabie Saoudite d’ici le premier semestre 2024. Son autre unité, Olam Food Ingredients, devait initialement être cotée aux bourses de Londres et de Singapour au deuxième trimestre 2022. L’année dernière, le négociant en matières premières a confirmé que la cotation proposée devrait avoir lieu après l’introduction en bourse d’Olam Agri.
La société a toutefois fait marche arrière sur le calendrier a déclaré qu’elle « conserverait une certaine flexibilité sur la séquence de cotation, tout en explorant d’autres options stratégiques pour libérer de la valeur », selon le communiqué. La société explique que le retard était dû au fait que le cadre réglementaire était encore en cours de finalisation en Arabie Saoudite pour permettre la cotation des sociétés étrangères et l’émission de certificats de dépôt saoudiens à la Bourse saoudienne. Elle précise qu’elle reste déterminée à lister l’unité dans le royaume.