(BFI) – Présentée comme un des partenaires techniques et financiers les plus importants du Gabon, l’Agence française de développement (AFD) célèbre cette année le 75e anniversaire de l’ouverture de son bureau à Libreville. Elle revendique son action ininterrompue dans divers domaines pour l’amélioration du bien-être des populations.
Il est bien loin le jour de l’ouverture à Libreville, en 1948, du bureau de la Caisse centrale de la France libre devenue 50 ans plus tard l’Agence française de développement actuelle. 75 ans après, en dépit du changement de dénomination, la structure assure conserver les mêmes ambitions pour le pays, au point d’en devenir «un partenaire technique et financier majeur au service de l’amélioration des conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais». Un partenariat «durable et fécond» qui, pour Remy Rioux, vise à favoriser un modèle de développement inclusif, créateur de valeur et respectueux de l’environnement.
Le directeur général de l’AFD revendique d’ailleurs qu’au fil des 75 dernières années au Gabon, l’Agence, à travers ses deux filiales, Proparco et Expertise France, a rendu possibles plusieurs innovations portées par le secteur public et privé ainsi que les ONG qu’elle appuie dans divers secteurs, dont la santé, l’éducation, le développement des infrastructures, la gestion durable des forêts. «Pour aller au-delà de cet anniversaire et regarder ensemble vers l’avenir pour soutenir des solutions de développement durable, notre Groupe se tient du côté des Gabonaises et des Gabonais», s’engage-t-il.
Pour sa part, Marie Sennequier, directrice de l’AFD au Gabon, exprime sa grande fierté pour toute l’équipe de l’Agence de Libreville qu’elle dit avoir été et être un partenaire de projets majeurs du Gabon. «Ce travail se poursuit ensemble avec rigueur et professionnalisme», promet-elle, informant d’une exposition permettant au public de faire le tour des actions de l’AFD au Gabon et donc de voir «l’engagement de la France à être aux côtés des Gabonais».
En 2022, au Gabon, l’AFD a engagé 76,6 millions d’euros au titre d’aide publique au développement. De l’argent ayant servi pour le financement de 11 projets en exécution.