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Vers une amélioration des performances sur le corridor route/rail entre Douala et Ndjamena

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Représentant du Directeur Général du PAD à cette réunion, le Directeur des aménagements portuaires, Théodore Toko Dikongue a présidé cette séance de travail où était conviée une délégation de responsables de la Banque mondiale. La rencontre a été organisée dans le cadre de la Mission d’appui à la mise en œuvre du projet pour l’amélioration de la performance du corridor Rail/Route Douala-N’Djamena. Il était question pour les parties de travailler entre autres sur la mise en œuvre du Projet régional d’amélioration de la performance du corridor Rail/Route Douala-N’Djamena.

A l’occasion, un état des lieux de tous les projets relatifs à la réhabilitation des infrastructures de facilitation pour la Performance du Corridor Douala-N’Djamena (PCDN-P167798) a été dressé. Un point a aussi été fait sur les actions à mettre en œuvre. Les échanges ont aussi porté sur l’état d’avancement des projets concernés et leur maturation. Au terme de la séance de travail, le PAD a exprimé sa volonté déterminée d’accompagner l’Etat du Cameroun dans la mise en œuvre des projets visant la réduction des coûts et délais de transport sur le corridor, à travers l’optimisation de la chaîne logistique, notamment la compétitivité des services de transport et de transit.

Le projet et les termes de référence y relatifs avaient été validés par la Banque mondiale en février 2022. Au cours de la séance de travail de ce mercredi, le Schéma directeur de développement du Port de Douala-Bonabéri horizons 2020-2050 a été présenté, ainsi que les travaux sur le réseau routier dans le domaine portuaire, notamment la réhabilitation et le renforcement du tronçon SONATRA-SATRAM, la réhabilitation du tronçon Messapresse – Congelcam – Carrefour Essengue – Marine nationale en zone aval, et enfin le renforcement et la réhabilitation du tronçon Dangote – Duc d’Albe.

En rappel, le corridor Douala-Ndjamena, qui couvre aussi Bangui, est un élément important pour l’approvisionnement du Tchad et de la Centrafrique. Il est également déterminant dans le commerce régional. En effet, le Cameroun est le seul de ces 3 Etats à disposer d’infrastructures portuaires, et sert donc de relais pour une bonne partie des importations et exportations de ses voisins enclavés.

Le Cameroun et le Tchad représentent 70 à 75% du transit de marchandises et environ 90% des mouvements d’hommes et de véhicules impliqués dans les échanges sur l’ensemble du corridor. D’après le service des Douanes camerounaises, environ 340 milliards FCFA (590 millions $) de marchandises tchadiennes transitent chaque année par le port de Douala, transportées en partie par Camrail et 78 000 gros porteurs en moyenne.

Rédaction
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