(BFI) – Après la prestation de serment du nouveau gouvernement de la CEMAC le 02 juin 2023 et la vague des installations des Premiers Responsables des Institutions Communautaires intervenues depuis le 17 mars 2023, date de leur nomination par la Conférence des Chefs d’Etat, place au travail.
A l’initiative du Président de la Commission, Baltasar ENGONGO EDJO’O, les chefs des exécutifs de 23 Institutions, organes et Agences d’exécution de la CEMAC, vont se retrouver à Douala au Cameroun, pour apprendre à mieux se connaitre, mais aussi et surtout pour impulser une nouvelle dynamique à l’action communautaire. Les multiples défis économiques, sociaux, environnementaux et dans bien d’autres domaines auxquels font face les Etats membres sont à la hauteur des enjeux de cette rencontre.
Au menu, outre les allocutions du Président de la Commission qui vont tracer le contexte, fixer le cap et tirer les conclusions, trois sessions portant sur les problématiques de gouvernance de la Communauté, vont meubler les échanges :
– le système juridique et institutionnel de la Communauté avec pour axes d’intervention principaux, le rôle et les missions de la Commission, le contrôle démocratique des Institutions Communautaires, le respect du droit dans l’application des textes communautaires et enfin le contrôle juridictionnel des finances publiques de la CEMAC.
– les missions et attributions des Institutions spécialisées de la Communauté qui vont mettre en scène trois d’entre elles. L’ASSA-AC pour scruter les loupes de la supervision aérienne en Afrique Centrale, le CCPAC pour entrer dans les méandres de la criminalité comme obstacle à la libre circulation en Afrique Centrale et enfin la CICOS pour naviguer dans les secrets des eaux intérieures et découvrir les niches d’une meilleure gestion des ressources en eau. Et, enfin,
– la participation des Institutions de formation dans le processus d’intégration sous régional. Ici il sera question d’examiner l’impact des formations délivrées sur les capacités des Etats à monter des projets de développement viables, à disposer des cadres moyen et supérieur dans le domaine des statistiques, ainsi que des douaniers et acteurs économiques compétents qui peuvent répondre aux attentes liées au développement de la sous-région.
Les conclusions attendues de cette grande messe des dirigeants communautaires dessineront à coup sûr, les contours du nouveau quinquennat qui se profile à l’horizon pour l’Afrique centrale.