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« Nous sommes un cabinet panafricain qui intègre la vision minière Africaine et les objectifs de l’APPO » Jean Victoire BATOUM BIYIHA, Associé – Gérant du Cabinet Mines et Pétrole

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(BFI) – Doctorant en Droit des Affaires, Droit pétrolier et minier, Jean Victoire Batoum Biyiha est Associé-Gérant du Cabinet Mines et Pétrole. Une PME de droit camerounais basé à Douala donc les activités consistent à la conduite des négociations, des renégociations et de la rédaction des contrats pétroliers, gaziers et miniers, l’assistance des États dans le négoce international du pétrole, du gaz et des minerais, la formation continue sur les métiers du pétrole, du gaz et des mines. Jean Victoire Batoum Biyiha possède une forte expérience professionnelle dans l’accompagnement et l’assistance des multinationales et des entreprises publiques, para publiques et privées dans le conseil et le contentieux des affaires acquise lors de son passage dans plusieurs cabinet d’affaires et entreprises de renommées internationales en qualité de Senior Legal Advisor.

Comment peut-on présenter le Cabinet Mines et Pétrole Conseil aujourd’hui sur le marché́ camerounais de l’ingénierie et du conseil ?

Le Cabinet Mines & Pétrole Conseil est une société d’intelligence juridique et fiscale spécialisé dans le conseil, l’assistance, et la formation dans le secteur pétrolier, gazier et minier. Nous sommes un Cabinet panafricain qui intègre la Vision Minière Africaine et les objectifs de l’APPO (African Petroleum Producers’ Organization) dont l’équivalent en français est l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains.

Nous accompagnons les États et les compagnies extractives transnationales sur des problématiques complexes aussi variées que la négociation, la renégociation, la rédaction et la revue des contrats ; la due diligence juridique et fiscale ; l’audit juridique et fiscal des contrats ; la veille juridique et règlementaire ; La rédaction et la revue des lois et règlements extractifs ; le négoce international du pétrole, du gaz et des minerais ; les consultations et contrôles fiscaux divers, etc…

Le cabinet Mines & Pétrole Conseil est certes une société de droit camerounais, mais son champ couvre tous les pays africains qui disposent d’un potentiel extractif. Sur le plan des hydrocarbures par exemple, nous intervenons dans tous les pays membres de l’APPO.

Qu’est-ce qui vous a motivé́ à vous lancer dans l’entreprenariat et quel problème Mines et Pétrole Conseil vient-il résoudre dans l’environnement Camerounais en particulier et Africain en général ?

Le Cameroun en particulier et l’Afrique en général extraient et exportent des hydrocarbures et des minerais depuis déjà plusieurs décennies. Or paradoxalement et d’une part, les problématiques d’ordre juridique et fiscal sont toujours confiées aux cabinets internationaux supposés avoir une expertise pointue dans le domaine extractif ; d’autre part, il n’existe pas aujourd’hui, en l’état actuel de notre analyse concurrentielle en Afrique subsaharienne francophone, de Cabinet spécifiquement dédié aux services juridiques et fiscaux en rapport avec le secteur extractif ; enfin, la question du contenu local impose de plus en plus les compagnies extractives obligent de plus en plus les compagnies extractives transnationales à recourir entreprises locales compétentes du secteur pour la fourniture d’un certain nombre de services dans le domaine extractif.

C’est tout ce qui précède, combiné à l’assistance de nos États qui nous a amené à mettre en place le Cabinet Mines et Pétrole Conseil pour offrir des services de haute valeur ajoutée à cette clientèle hétérogène – États et compagnies extractive transnationale – pour le bien-être de tous.

Quel est la valeur ajoutée que vous apportez sur le marché́ contrairement à ce que propose la concurrence ? Les PMEs sont-elles réceptives à vos offres ?

Le Cabinet Mines et Pétrole Conseil intervient sur toute la chaine de valeur dans le secteur pétro-gazier et minier. Nos experts, spécialisés sur le marché extractif africain aident nos clients à répondre spécifiquement à leurs besoins.

Puisque le Cabinet Mines et Pétrole Conseil accompagne les États producteurs des hydrocarbures et des mines ainsi que les compagnies extractives transnationales et leurs sous-traitants le cas échéant, notre cible n’est guère les PME(s) locales.

En tant qu’expert du domaine, quelle appréciation globale portez-vous sur l’évolution de l’industrie du Oil & Gas au Cameroun et en Afrique ?

En avril 2023, la SNH (Société Camerounaise des Hydrocarbures) avait annoncé une production du pétrole brut de 8,01 millions de barils, au 30 avril 2023, en baisse de 2,23% par rapport à la même période de l’année précédente, en même temps qu’elle se félicitait de l’augmentation de la production de gaz naturel qui se situait à 916,01 millions de m3, en hausse de 4,53%, dans la même période. Cette observation montre que l’industrie du Oil and Gaz au Cameroun se porte relativement bien, surtout avec un prix du baril qui tourne actuellement autour de 70$. Toutefois, le problème se posera si les cours mondiaux chutent au moment où la production pétrolière est entrain de régressée.

Sur le plan africain, l’on a enregistré en 2022 trois nouveaux pays producteurs de pétrole qui ont rejoint l’APPO. Il s’agit du Sénégal, de la Namibie et du Ghana. Cette entrée de trois nouveaux producteurs dans ce cercle fermé traduit le dynamisme du secteur. La production de pétrole quant à elle a atteint 7 millions de barils par jour selon la chambre africaine de l’énergie. Cette production devrait augmenter à la suite de la mise en production d’un ensemble de champs pétrolifères dont les projets sont d’ores et déjà amorcés. Il s’agit par exemple du, le projet Bonga North de Shell au Nigeria qui pourrait contenir jusqu’à 525 millions de barils de brut ; du développement du lac Albert en Ouganda, ainsi que les projets Tilenga et Kingfisher et l’oléoduc est-africain (EACOP) de 1 500 km, devraient produire jusqu’à 230 000 barils par jour ; de la mise en production du bloc Deepwater Tano Cape Three Points au Ghana, exploité par la société norvégienne Aker Energy ; du développement du champ de Sangomar au Sénégal, qui devrait produire environ 231 millions de barils de pétrole au cours de sa première phase de développement, etc…

L’approvisionnement en hydrocarbures de l’Afrique devrait contribuer à hauteur de 8 % du volume mondial au cours de l’année, en mesure que les approvisionnements énergétiques russes vers l’Europe continuent de diminuer à la suite de la guerre en Ukraine.

Quelles sont les difficultés actuelles liées à la pratique de votre activité́ et comment parvenez-vous à les solutionner ?

Il est difficile dans le contexte africain de voir un Cabinet 100% africain en termes de capitaux (financiers et humains) promu par des jeunes émergé dans le secteur extractif jadis chasse gardée des cabinets internationaux de conseil. Nous disons qu’il s’agit juste d’un complexe.  Nous travaillons donc déjà à annihiler ce stéréotype afin de nous imposer à travers l’expertise unique de nos consultants sur le marché extractif des services juridiques et fiscaux.

André Noir

Rédaction
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Média multi-support édité par l’Agence Rhéma Service, cabinet de communication et de stratégie basé à Douala, Business & Finance International regroupe des partenaires internationaux issus du monde des médias, des affaires et de la politique, mus par la volonté de fournir une information vraie, crédible et exploitable pour un investissement sûr en Afrique.

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