(BFI) – En séjour de travail en République du Congo, une mission de la Banque mondiale a effectué une visite guidée des installations portuaires peu après l’échange avec les responsables.
Conduite par Dalhia Khalifa, directrice régionale de la Banque mondiale en Afrique centrale au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone qui avait à ses côtés Abdoul Salam Bello, directeur exécutif de la Banque mondiale en République du Congo, et Korotoumou Ouattara, représentant résident de la Banque mondiale au Congo, la délégation a échangé avec les responsables du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) avant d’effectuer une visite guidée des infrastructures et équipements.
Dans l’enceinte portuaire, la délégation a été reçue par Bernard Serges Bouya, directeur général adjoint du PAPN qui, après les civilités d’usage, l’a remerciée pour cette visite qui honore sa structure. Un document vidéo mettant en relief les performances du port et les différentes opportunités offertes aux partenaires et clients a ainsi été projeté à l’issue des échanges.
La visite guidée des installations du PAPN a permis aux administrateurs du port de toucher du doigt les performances de l’institution portuaire qui, depuis quelque temps, ne cesse de se moderniser avec l’aménagement et la construction des quais, le développement du terminal à conteneurs et l’équipement des autres infrastructures rendant plus attractive et compétitive la structure portuaire.
A la fin de la visite, les administrateurs de la Banque mondiale ont exprimé leur sentiment de satisfaction. Un appui multiforme, le cas échéant, pourrait traduire la collaboration avec l’institution financière en tenant compte des besoins exprimés par le PAPN, a dit la directrice régionale de la Banque mondiale au Congo.
Signalons que depuis 2022, le PAPN exécute son plan stratégique 2022-2026 avec pour point de mire de redevenir la porte océane de l’Afrique centrale. Pour ce faire, il veut être ce port qui conforte et développe sa position de grand port de transbordement, un port poumon économique qui dessert son hinterland proche et un vaste hinterland en Afrique centrale, faire de Pointe-Noire un « Smart port », c’est-à-dire un port soucieux de la protection de l’environnement, digitalisé et attractif en termes de tarifs et de délais.