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Le Cameroun et le Congo Brazzaville portent la rentabilité du groupe UBA en 2022

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(BFI) – Le groupe bancaire nigérian United Bank for Africa (UBA) fondé par le milliardaire Tony Elumelu a trouvé un relais de croissance pour ses bénéfices hors Nigeria en 2022, dans les pays ayant pour monnaie le franc CFA.

Les filiales Cameroun et Congo Brazzaville en pôle position, situés dans la zone franc, ont constitué des relais de croissance pour le groupe UBA, faisant mieux que celles situées sur de gros marchés comme le Ghana et le Kenya. Pour les filiales qui y sont actives, UBA a déclaré un bénéfice consolidé de 52,3 milliards de nairas (113,5 millions $). Cela représente 72,2% de la totalité de son bénéfice déclaré sur le reste de l’Afrique.

Le Cameroun occupe une place de locomotive dans ce schéma. La filiale locale a réalisé un produit net bancaire de 40 milliards de nairas, en hausse de 12,2%. Il se classe juste en deuxième position derrière le Ghana qui a terminé sur un PNB de 50,3 milliards de nairas, en hausse de 12,1%, selon des données consultées par l’Agence Ecofin. Avec un bénéfice net de 10,5 milliards de nairas en hausse de 17,5%, UBA Cameroun a aussi pris la tête des filiales hors Nigéria les plus rentables. Une place qui en 2021 était occupée par la Côte d’Ivoire.

A l’exception du Mali, toutes les filiales de UBA situées dans les pays utilisant le franc CFA ont réalisé des marges positives. Plus globalement, les marchés francophones d’Afrique (11 pays) ont apporté une contribution globale de 57,3 milliards de nairas, au bénéfice net consolidé du groupe bancaire basé à Lagos, contre seulement 13 milliards de nairas pour les filiales dans les pays anglophones (+ le Mozambique) y compris des économies majeures comme le Kenya ou encore le Ghana.

De ce point de vue, la zone franc CFA constitue un relais de croissance pour les marges nettes de UBA en dehors du Nigeria. Le Ghana où le bénéfice avant impôts a été divisé par un peu plus de 4 est celui qui a posé le plus de difficultés. Les dépréciations d’actifs y ont atteint l’équivalent de 20 milliards de nairas, et le groupe y est exposé à hauteur de 14,2 milliards de nairas sur les obligations en devises.

Rédaction
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