(BFI) – Le département des Hydrocarbures est passé d’une seule direction générale à cinq entités distinctes. Cette réforme interne attendue depuis quinze ans vise à adapter l’administration publique aux nombreux défis, dont la transition énergétique par la valorisation du gaz naturel.
L’unique direction générale des Hydrocarbures a été dissoute, conformément au décret du 8 août 2022. Elle est désormais divisée en cinq administrations : une inspection générale des hydrocarbures, une direction générale de l’amont pétrolier, une direction générale de l’aval pétrolier, une direction générale de la valorisation du gaz et une direction générale de l’économie, de l’audit et du trading pétrolier.
La réforme interne amorcée a été au centre d’une rencontre, le 14 décembre à Brazzaville, entre le ministre de tutelle, Bruno Jean Richard Itoua, et le personnel dudit ministère. Le but de la rencontre était d’informer les cadres de ce stratégique département ministériel sur les défis liés au nouvel organigramme et de susciter leur adhésion.
La volonté du gouvernement congolais de passer à la transition énergétique et de répondre aux aléas du marché pétrolier implique cette réforme, a soutenu le ministre Bruno Jean Richard Itoua. Pour relever le défi de la maîtrise du marché, l’État doit pouvoir mettre en place des outils de contrôle adéquats qui seront gérés par la direction générale en charge de l’économie, de l’audit et du trading pétrolier… Pour l’amélioration de l’approvisionnement du marché local en carburant et la construction d’une nouvelle raffinerie, la tutelle s’appuiera sur l’expertise de la direction générale de l’aval pétrolier.
« La première étape est de faire en sorte que l’ensemble du personnel du ministère des Hydrocarbures, y compris les entreprises pétrolières et les partenaires puissent s’approprier la nouvelle configuration. La deuxième étape est de trouver des places pour installer les cinq nouvelles entités. En tant que premier secteur de l’économie nationale, le ministère des Hydrocarbures mérite d’avoir son propre siège », a estimé le ministre.
Bruno Jean Richard Itoua a, enfin, insisté sur le rôle de chacune des administrations dans la dynamique du secteur pétrolier, par exemple, de la direction générale de la valorisation du gaz qui est considérée comme l’organe technique qui assiste le ministre dans l’exercice de ses attributions en la matière. Celle-ci est chargée de définir la politique nationale de valorisation des ressources gazières par la diversification de ses dérivés et de son utilisation et de veiller à sa mise en œuvre ; d’élaborer une stratégie de distribution du gaz en lien avec la chaîne de diversification du gaz définie par la politique nationale ; de mettre en place l’architecture de distribution en besoin gazier pour le secteur minier, la pétrochimie ainsi que le secteur du gaz naturel liquéfié, etc.