(BFI) – Tout commence par la route. La mobilité étant une condition préalable au développement, il est clair qu’une économie dynamique dépend du mouvement des produits et des services, car la population est tributaire des voies de passage pour accéder aux services de base, comme l’emploi, l’éducation et les soins de santé.
L’innovation technologique a apporté des bienfaits considérables à un nombre infini de gens, et promet plus encore à l’avenir. Aujourd’hui, grâce à un téléphone mobile, un agriculteur peut connaître la demande et le cours de ses cultures. Cependant, en l’absence de voiries pour transporter sa production jusqu’au marché, ces informations ne sont guère utiles.
Le Congo, notre pays, continue à œuvrer sur des programmes dans le secteur des transports au point que ces infrastructures, comme la Nationale 1 qui relie Brazzaville à Pointe-Noire, en desservant des localités entières, ouvrent la voie aux transformations multiples.
S’il est vrai que ces réseaux stimulent le développement, ils doivent bénéficier de services innovants d’entretien, d’aménagement et de sécurité. Des partenariats actifs dans l’amélioration des services déjà existants, et l’entretien permanent des infrastructures pour optimiser et maximiser la sécurité de tous les usagers de la route, sont aujourd’hui incontournables.
C’est justement en se tournant vers l’avenir que La Congolaise des routes nous invite à œuvrer ensemble, à travers un programme collaboratif que nous citons dans ce numéro.
André Noir