(BFI) – Ces prévisions sont établies par la BEAC dans son Bulletin économique statistiques de la BEAC du mois de juillet 2022.
En matière de finances publiques et d’endettement, l’année 2022 devrait s’achever sur de bonnes auspices. Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), sous l’effet de la révision à la hausse des cours des produits exportés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), en particulier du pétrole brut et des appuis budgétaires du Fonds monétaire international (FMI), la situation des finances publiques ressortirait plus favorable.
En conséquence, souligne la BEAC, le solde budgétaire global, dons compris, se situerait à 1,9 % du PIB en 2022, après – 1,7 % du PIB en 2021.
Au plan stratégique, l’on observe que la variation du solde budgétaire en pourcentage du PIB découlerait pour l’essentiel de l’accroissement des recettes budgétaires. En effet, le solde budgétaire, base engagements, dons compris, en pourcentage du PIB, augmenterait de 3,6 points en 2022, en relation principalement avec la hausse des recettes pétrolières (contribution de 2,8 points) et non pétrolières (contribution de 1,1 point), qui aurait plus que compensé la hausse des dépenses totales (contribution de – 0,8 point).
Il importe de noter que la remontée des recettes pétrolières est essentiellement liée à la bonne dynamique des cours du baril (106,83 dollars le baril en 2022, contre 69,07 dollars le baril en 2021). Quant aux recettes non pétrolières, elles continueraient de tirer profit des efforts attendus de la mobilisation des recettes fiscales, notamment avec l’informatisation accrue de la collecte des impôts et taxes dans la plupart des pays de la CEMAC.