(BFI) – Après la réussite de la première édition du CEMAC Business Energy Forum (CBEF) qui s’est tenue à Brazzaville (Congo) en novembre 2021, la 2e édition de cette plateforme d’échanges sur la « Construction des infrastructures pétrolières et gazières afin d’éradiquer la pauvreté énergétique en Afrique Centrale d’ici 2030 » se tient du 8 au 9 septembre 2022 à Douala la capitale économique du Cameroun.
Le Central Africa Business Energy Forum (CABEF) a réuni à Douala les Etats membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac), les chefs de missions diplomatiques et quelques membres du gouvernement camerounais, dans le but de les sensibiliser aux problèmes critiques et la nécessité de mutualiser les efforts afin que la région puisse bénéficier de ses ressources pour un développement pacifique et réussi.
Le choix de la ville de Douala, plaque tournante de l’économie de l’Afrique centrale, pour abriter cet évènement placé sous le thème « Construction des infrastructures pétrolières et gazières afin d’éradiquer la pauvreté énergétique en Afrique Centrale d’ici 2030 » n’est pas anodin car la question des approvisionnements en énergie de qualité et en quantité des économies des pays de la sous-région est vitale car aucune économie moderne ne saurait fonctionner sans énergie. L’énergie est le moteur du développement industriel et de la croissance économique, tout comme elle est au centre des enjeux climatiques géostratégiques. Bien que dotée d’un potentiel important, la sous-région Afrique centrale et ses voisins souffrent d’une crise énergétique qui freine la croissance et la mise en place d’un tissu industriel performant à cause de la vétusté des infrastructures existantes et de faible niveau des investissements.
Le cabef 2022 constitue donc une occasion unique de mettre autour de la table les acteurs essentiels du secteur à effet de trouver des solutions communes pour ce problème commun. L’avantage que dispose la sous-région Afrique centrale est qu’elle regorge d’énormes ressources renouvelables et tous ce qui reste à faire est de mettre en place une organisation afin d’en tirer le meilleur profit pour le bien des économies.
Dans son propos liminaire, le ministre camerounais des mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, a indiqué que « le Cameroun, pour sa part, (…) est engagé dans des réformes et disposé à renforcer la coopération sous régionale et les politiques communes en vue de favoriser d’avantages la construction des infrastructures d’exploitation pétrolière et gazière afin de palier au déficit énergétique en Afrique centrale d’ici 2030 ».
Comment allier la capitalisation de tous ces économies et toutes ces sources d’énergies renouvelables ? le membre du gouvernement camerounais propose de « coopérer et financer les projets de recherches, de mise en production, de transport et d’alimentation de nos énergies respectives ».
André Noir