(BFI) – Afreximbank et le FCI, l’organisme mondial du financement des créances tentent de promouvoir l’affacturage en Afrique centrale. Il permet aux PME d’avoir accès plus rapidement aux financements. En Afrique, l’Egypte, la Tunisie et l’Afrique du Sud, sont les leaders en la matière.
Pour accompagner la croissance des PMEs, créer des emplois en Afrique Centrale et stimuler d’avantage l’économie dans cette région, Afreximbank promeut l’affacturage. Un procédé permettant à une entreprise de vendre ses factures à un affactureur pour un paiement immédiat moyennant une remise. Ce principe a déjà fait ses preuves sur le continent, selon le FCI, l’organe en charge du financement des créances, le volume d’affacturage est passé de plus de 22 milliards de dollars en 2018 à plus de 24 milliards de dollars en 2019 soit une croissance de 10%.
En recourant au refinancement des factures, les PME peuvent réaliser leurs ambitions de croissance et contribuer davantage à l’économie du continent. Les pays leaders dans le domaine sont l’Egypte l’Afrique du Sud et la Tunisie. Au Botswana, au Nigéria ou encore au Sénégal, les sociétés d’affacturages émergent. Au Congo, une loi promulguée en 2021 encadre le secteur et la Banque postale du Sénégal a dédié tout un service à la pratique depuis 2020 et elle traite entre 600 et 700.000 dollars de factures par mois. Elles sont, en effet, payées presque rubis sur ongle alors que très souvent, il faut faire preuve de patience avant le règlement d’une facture.
Mais le procédé n’est pas sans revers. Première écueil, les coûts associés qui varient en fonction des risques perçus. Le procédé peut aussi entrainer la perte de communication directe entre les PMEs et leurs partenaires traditionnels avec en filigramme, la réduction de leur carnet de commande.
André Noir