(BFI) – Les cadres de contrôle des assurances venus des pays membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) ont suivi, du 4 au 8 juillet dernier à Brazzaville, un séminaire sur le contrôle de cohérence et la pertinence des états financiers des compagnies d’assurances.
Organisée par l’Institut international des assurances (IIA), cette séance de travail a été placée sur le thème : « Le contrôle de cohérence et de la pertinence des états financiers des compagnies d’assurances par les directions nationales des assurances ». D’une durée de cinq jours, le séminaire a permis aux participants d’examiner les nouvelles approches sur le contrôle ; assurer la stabilité du système financier qui constitue à coup sûr le baromètre de l’état de santé d’un assureur et de la bonne marche dudit institut.
Ouvrant les travaux, Jean Pierre Nonault, directeur général des institutions financières nationales au Congo a indiqué que l’IIA est une institution spécialisée dans la formation des cadres et techniciens d’assurances pour le besoin des entreprises d’assurances et des administrations de contrôle dans chaque Etat membre.
Prennent part à ce séminaire les cadres du Congo ; du Bénin ; du Burkina Faso ; du Cameroun ; de la Centrafrique ; de la Côte d’Ivoire ; des Comores ; du Gabon ; de la Guinée Equatoriale, Bissau et Conakry ; du Mali, du Niger, du Sénégal ; du Tchad et enfin du Togo.
Née des cendres de la Conférence internationale des contrôles d’assurances en 1962, la Cima a pour mission de travailler au développement sain et harmonieux de l’industrie des assurances en assurant la protection des assurés et bénéficiaires de contrats et la stabilité financière des économies. Elle regroupe seize pays d’Afrique de l’Ouest et du centre.
Cédric Boyomo