(BFI) – Le Chemin de fer Congo océan (CFCO) bénéficiera en décembre prochain des engins modernes pour renforcer l’attractivité de son trafic. Un accord y relatif a été signé récemment entre le gouvernement congolais et l’Agence belge d’assurance et de crédit pour les entreprises d’export (Credendo).
L’horizon s’éclaircit pour la compagnie publique de transport ferroviaire en difficultés sociales et financières depuis plusieurs années. Un accord de rééchelonnement de la dette de 140 millions d’euros, soit environ 92 milliards de francs CFA, a été signé à Paris entre le ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, et le directeur juridique de Credendo, Thibaut De Haene.
Le rééchelonnement de la dette de deux crédits bancaires qui avait servi au financement des travaux de dragage du Port autonome de Pointe-Noire, selon les deux parties, devra permettre au CFCO de bénéficier de huit nouvelles locomotives dès la fin de l’année. Ces nouvelles machines vont apporter une bouffée d’oxygène au réseau ferroviaire.
Le CFCO ne dispose à nos jours que d’une seule rotation hebdomadaire assurée, à cause de la faiblesse tant du nombre de machines que d’unités de traction. Sur un parc de vingt-cinq machines voyageurs desservant Mbinda et Brazzaville, seules onze sont aptes à circuler soit 36%. De même, sur un total de quarante-trois locomotives, seuls quatorze engins sont en mesure de circuler.
La mission de Credendo consistera à promouvoir les relations commerciales internationales en proposant une couverture d’assurance-crédit à moyen et long termes. Créée en 1921, cette société est la deuxième plus ancienne agence de crédit à l’exportation du monde.
Placide Onguéné