(BFI) – Dans le cadre d’une mission économique de la Francophonie qui s’est tenue au Vietnam, les entrepreneurs africains ont été appelés à venir examiner les opportunités offertes par le continent asiatique en matière d’échanges économiques. Pour les responsables de la Banque d’investissement de la CEDEAO, les projets bancables permettant l’industrialisation du secteur agricole africain, pourraient bénéficier d’une enveloppe de 500 millions de dollars.
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a pour leitmotiv d’industrialiser le continent africain à travers des projets agro-industriels d’entrepreneurs africains. A cet effet, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO met 500 millions de dollars à la disposition des projets bancables des entrepreneurs africains. L’objectif est de leur permettre de s’inspirer et de saisir les opportunités offertes par les marchés asiatiques et d’en tirer profit.
« La BIDC est la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO. Notre mandat est d’accompagner les gouvernements, d’accompagner le secteur privé, de promouvoir le développement et la création d’emplois dans le pays. Nous sommes donc prêts non seulement à accompagner mais aussi à amener des partenaires qui vont augmenter la capacité de financement de la mobilisation des ressources » indique Diane Mabouba, Vice-Président de la BIDC
Pour les opérateurs économiques africains, les opportunités à saisir sont de plusieurs ordres et concernent notamment les cultures de coton et de noix de cajou. Pour les experts, les pays africains doivent désormais industrialiser leurs produits localement avant de les exporter sur les marchés internationaux. « Ça été une excellente opportunité pour les pays africains de venir apprendre, de venir voir ce qui se passe dans l’espace francophone dans l’objectif d’industrialiser nos propres pays »a-t-elle conclu.
Avec des projets d’industrialisation locale, des produits agricoles, le continent pourra créer des emplois, valoriser le secteur agro-industriel et augmenter le revenu économique des pays africains. Notons toutefois que c’est dans le cadre d’une mission économique de la Francophonie que les pays francophones du continent africain ont été appelés à venir prospecter les opportunités des marchés asiatiques.