(BFI) – Après le lancement de la 1ere phase début 2017 du train express régional, le Sénégal a lancé la deuxième étape le 5 mars dernier. Ceci pour étendre l’offre à d’autres villes non encore couvertes par ce nouveau service. Les travaux, d’un montant de 204 milliards de francs CFA soit 310 millions d’euros, visent à construire un tronçon long de 19 km pour réduire les embouteillages et faciliter le ralliement Dakar Diamniadio.
Au Sénégal, le président de la République Macky SALL a lancé le samedi 5 mars 2022, les travaux de la seconde phase du Train express régional (Ter) pour environ 204 milliards de FCFA. Le nouveau tronçon de 19 km va relier la ville de Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne AIBD. Prévu sur une durée de 21 mois, les travaux à élargir la desserte de ce nouveau mode de transport à certaines villes situées en périphérie de Dakar, qui ne bénéficient pas vraiment de l’offre depuis l’inauguration de la première ligne.
« A partir du moment où vous améliorez la mobilité urbaine des personnes, vous leur permettez de travailler beaucoup plus. A partir du moment où les gens travaillent plus et produisent plus, ils mettent beaucoup de produits et services sur le marché, l’activité commercial autour de ses marchés là produisent des recettes fiscales » indique l’économiste sénégalais Boucar Ba.
Ces 19 nouveaux kilomètres du TER s’ajouteront aux 36 km déjà réalisés entre Dakar et Diamniadio pour faire un total de 55 km en 2 voies. Par ailleurs, les autorités sénégalaises prévoient la construction de la passerelle piétonne de Sébikotane et le pont de traversée, pour faciliter la mobilité. 7 autres trains s’ajouteront au parc des 22 déjà existant. « le plus important pour l’Etat sénégalais et pour tous les Etats en général lorsqu’on améliore la mobilité urbaine, c’est de pouvoir permettre le développement de l’activité économique et si cette activité est véritablement développé, les recettes fiscales suivent. Et ce qu’on a vu avec TER c’est que le mode de vie des populations a énormément changé » conclu-t-il.
200 travailleurs seront recrutés dans le projet, concourant ainsi à la valorisation de la main-d’œuvre locale. Ces différentes infrastructures une fois opérationnelles, renforceront l’offre de transport public, tout en réduisant les flux et en désengorgeant la capitale.
Chelsea Etoho Agoumé
