(BFI) – Au Cameroun comme dans beaucoup de pays africains, l’exploitation du sable, du marbre, du gravier ou du calcaire est peu valorisée. Un programme y relatif a été lancé mardi 11 janvier 2022 à Yaoundé pour tirer le maximum de revenus dans ces filières sous-estimées.
Car considérés d’après Najat Rochdi, coordonnatrice résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), comme minéraux à faible valeur en raison de leur cours bas sur le marché des matières premières. Pouvant, ceux-ci peuvent constituer des intrants uniques pour le développement économique et partant contribuer à l’amélioration de la vie des populations.
Conscient de l’atout majeur que constituent ces ressources minières, le Cameroun a postulé auprès du PNUD qui a mobilisé des ressources auprès du groupe des Etats ACP (Afrique- Caraïbes-Pacifique) et de l’Union européenne (UE) pour accompagner les pays à l’amélioration de la gestion des minéraux de construction dits de faible valeur. Cela se fera à travers le Programme ACP-UE en faveur des minéraux du développement. Le pays a été choisi comme pays-pilote en Afrique centrale, devant bénéficier de cette initiative.
Le programme a officiellement démarré mardi dernier, en présence du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) Ernest Gbwaboubou, Najat Rochdi et Daniel Evina Abe’e, ambassadeur du Cameroun à Bruxelles. La cérémonie a également donné lieu à un atelier de trois jours durant lesquels acteurs et experts valideront les priorités du secteur. Ils identifieront, par ailleurs, les sites-pilotes du programme et élaboreront une feuille de route.
Omer Kamga