(BFI) – Trois principaux points étaient à l’ordre du jour du 7e Conseil d’administration ordinaire du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh). Travaux placés le 24 décembre dernier sous la présidence d’André Mama Fouda, président dudit conseil. La rencontre a débuté par la présentation et l’adoption du procès-verbal de la sixième session du conseil d’administration tenu le 21 juillet dernier.
Elle s’est ensuite poursuivie avec la présentation et l’adoption du programme d’actions 2022-2024, puis avec l’examen et l’adoption du budget de l’exercice 2022. Lequel a été fixé à 2.8 milliards de Fcfa. » Il faut préciser que c’était un Conseil budgétaire, où il était question d’amorcer une autre période triennale après celle de 2019-2021. Il a fallu faire l’évaluation de cette période pour envisager, en fonction des difficultés que nous avons rencontrées, les perspectives des prochaines années « , a expliqué le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général, au terme des travaux.
Malgré l’impact négatif du Covid-19 sur les recettes de cette institution, les administrateurs CHRACERH entendent intensifier les actions en faveur de la procréation médicalement assistée. Pour ce faire, le CHRACERH veut atteindre le cap de 1000 fécondations in vitro pour les trois prochaines années, tout en développant le secteur cancérologique. » Les cancers gynécologiques causent beaucoup de problèmes à notre pays. A ce titre, nous devons être capables de faire des diagnostics basés sur des moyens thérapeutiques, qu’il s’agisse de la radiothérapie, de la chimiothérapie ou encore des moyens chirurgicaux. Ceci, afin de pouvoir régler ces différents problèmes de santé « , a soutenu le Pr. Kasia.
Pour ce faire, les administrateurs peuvent compter sur un personnel qu’ils qualifient de compétents en la matière. Seuls éléments à se procurer : des équipements de radiothérapie, une imagerie par résonance magnétique (IRM), un mimographe de dernière génération et une tomographie par émission de positons couplée à un scanner (PET-scan). Cette dernière permettrait alors au CHRACERH de diagnostiquer les plus petites tumeurs.