(BFI) – Créée par le chef de l’État le 14 décembre 2020 pour promouvoir et développer le secteur minier au Cameroun, à l’exception des hydrocarbures et les carrières, tout porte à croire, que les choses vont plutôt dans le bon sens, au vu des résultats jusque-là engrangés par cette société à capitaux publics
A la tête de la Société nationale des Mines (Sonamines) depuis le 16 Avril 2021, Serge Hervé Boyogueno, retrace les premiers pas de la société chargée en outre, de veiller sur les intérêts de l’État dans son domaine d’activité. Le directeur général affirme ainsi qu’il aura bien-sûr été question, au cours de ces douze premiers mois, de s’atteler à la structurer. Des travaux ont ainsi été effectués dans ce sens, “Nous avons par exemple tenu deux assemblées générales et 4 conseils d’administration. Nous sommes également entrain de déployer les différents systèmes d’informations”, relève-t-il.
Mises en branle, les activités opérationnelles n’ont pas tardé à produire des résultats satisfaisants. “Nous avons collecté pour le compte de l’État, un peu plus de 43 kg d’or durant la période allant du 17 juillet 2021 au 30 novembre 2021”. Ce qui fait une augmentation de 93% par rapport à l’année 2020 sur la même période et de 138% par rapport à 2019 sur une période similaire également.
Faire des chiffres autour des mines c’est bien mais le faire de façon légale c’est encore mieux. D’où le combat engagé contre le travail des enfants dans ces lieux par la Sonamines. Serge Hervé Boyogueno, parle ainsi du lancement de l’opération baptisée “zéro enfant dans la mine”. C’est dans ce cadre, que des manuels scolaires ont été remis à 153 enfants de l’école publique de Kambélé 3 dans le Département de la Kadey à l’Est. “Nous avons aussi donné du matériel à six établissements de la même localité, pendant que les maîtres et maîtresses de parents recevaient des appuis multiformes”, ajoute-t-il.
Perspectives
Pour ce travail qui porte décidément des fruits, l’exécutif n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. De nombreux projets sont d’ores et déjà inscrits dans l’agenda 2022. En tête des perspectives, la structure, aux dires de son dirigeant, entend démarrer avec les activités d’exploitation des substances minérales. Il est ainsi question de fournir la matière première aux cimenteries, de mener à maturité les projets et de rechercher des partenaires stratégiques, pour la mise en œuvre desdits projets. La collecte de l’impôt synthétique minier libératoire devra aussi se poursuivre pour le compte de l’État, sans oublier le déploiement de la stratégie de canalisation de l’or et du diamant sur le terrain.
Rémy Ngassana
