(BFI) – Depuis le jeudi 14 octobre 2021, la formation sanitaire créée en 2011 compte, au nombre de ses équipements, un scanner. Appareil inauguré le jour même par le ministre de la Santé publique, Dr Malachie Manaouda, qui tenait là une promesse faite quelque deux mois auparavant, lors d’un précédent passage dans cet hôpital.
Désormais, les populations d’Edéa, des localités voisines et certaines du département voisin de l’Océan pourront faire leurs examens de scanner à l’Hôpital régional annexe. Idem pour les éventuelles victimes d’accident de la route dans cette zone (qui, malheureusement, continue d’en enregistrer). L’octroi de ce scanner à la formation sanitaire s’inscrit dans la dynamique de relèvement et d’amélioration des plateaux techniques, sous le prisme de « l’Agenda de Transformation du Système de Santé : le temps d’agir », expliquera un collaborateur du Minsanté jeudi dernier.
Un jour historique, à en croire le directeur de l’hôpital, Dr Jean Tsiagadigui, tout heureux de réceptionner ce qu’il a présenté comme un outil de diagnostic transversal. Etat d’esprit partagé par le maire de la ville d’Edéa, par ailleurs président du comité de gestion de l’hôpital. Le Dr Albert Nlend a dit la joie des populations pour cette acquisition d’une grande portée sociale, et émis le vœu que la formation sanitaire devienne, un jour, un hôpital central… Parlant d’équipements, d’autres matériels qui avaient été promis et réceptionnés préalablement (dont la radio mobile et une ambulance) ont été également présentés ce jeudi.
Pour en revenir au scanner proprement dit, CT a appris que des dispositions ont été prises pour la formation des ressources humaines à son utilisation ainsi qu’à sa maintenance, question d’en assurer la pérennité.
Le Dr Malachie Manaouda, qui a réitéré la volonté du gouvernement de relever le plateau technique des structures sanitaires à travers le pays, a annoncé une ambulance, un centre d’imagerie médicale et une unité de réanimation dans les mois à venir. L’Hôpital régional annexe d’Edéa a en outre accueilli, il y a peu, quatre médecins spécialistes : un cardiologue, un chirurgien, un radiologue et un anesthésiste-réanimateur.