(BFI) – Du 15 au 21 novembre 2021, les acteurs du commerce africain vont se retrouver en Afrique du Sud pour discuter des questions qui les concernent. Mais bien avant ce rendez-vous, une tournée est en train d’être organisée dans plusieurs pays pour communiquer sur la rencontre. Ce lundi 27 septembre, c’est à Abidjan en Côte d’Ivoire, que la tournée a fait escale. Elle a été conduite par l’Union Africaine et la banque d’import-export Afreximbank.
Booster le commerce intra-africain, rendre la zlecaf encore plus efficace, promouvoir les entreprises africaines. Ce 27 septembre à Abidjan, les acteurs du commerce africains se sont retrouvés pour réfléchir à toutes ces questions. C’était sous l’invitation d’Afreximbank et de l’Union africaine. Les deux importantes institutions posent ainsi les jalons d’une foire commerciale intra-africaine qui va se tenir du 15 au 21 novembre 2021 à Durban en Afrique du Sud, dans la province du Kwazulu-Natal
“L’objectif de cette foire, c’est d’amener les Africains à commercer entre eux. Il est bien vrai que cette région commerce entre elle de manière un peu plus poussée qu’une autre région africaine. C’est le moment d’être ici pour amener les gens à comprendre que cette foire permettra d’intensifier ce commerce entre nous-même” revèle Georges Elombi, Vice-président d’Afreximbank
La foire commerciale intra-africaine a bien d’autres objectifs. Amener les Africains à commercer entre eux et surtout à gagner la confiance des banques. Cet idéal devrait se réaliser avec la mise en œuvre de la puissante zone de libre-échange continental, et la résolution d’une des difficultés majeures de cette décennie.
“Le manque d’information. Parce que les Ivoiriens ne savent peut-être pas qu’ils peuvent vendre de la banane au Nigeria, que de l’exporter et qu’on aura beaucoup plus d’argent à vendre de la banane au Nigeria qu’en le vendant ailleurs ; cette information n’existe pas entre les banques qui doivent financer ce commerce intra-africain, certains ne sont pas rassurés de la crédibilité des banques d’autres pays ; alors que commercer avec les banques d’autres continents les rassure. Il y a aussi une absence des ressources humaines adéquates, des ressources humaines, bien compétentes avec une certaine expertise, pouvant mettre certaines opérations et certaines structures en place pour financer ce commerce.” indique Georges Elombi, Vice-président d’Afreximbank
10 milles participants et 1000 exposants sont attendus à cette foire commerciale intra-africaine de novembre. À terme, les organisateurs espèrent réaliser 45 milliards de dollars de transactions pour les opérateurs économiques. De quoi donner un bon coup de souffle au marché intra-africain.
Elise Nguélé