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Le commerce électronique en Afrique centrale est une aubaine pour les PME

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(BFI) – Des groupes de vente sur les réseaux sociaux, il y en a désormais à la pelle. Sur les statuts, stories aussi, les commerçants ont trouvé une vitrine pour leurs marchandises. D’après le rapport de la Commission économique pour l’Afrique, ces plateformes sont beaucoup plus sollicitées que les sites de vente traditionnels.

Le rapport sur le commerce électronique dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, GSMA (association d’opérateurs mobiles) et la Commission économique pour l’Afrique intitulé « Facilitation du commerce électronique en Afrique Centrale: Le rôle des services mobiles et les implications politiques » confirme cette place désormais prépondérante des médias sociaux dans les activités commerciales. « Comme dans d’autres régions émergentes, le commerce social prend de l’ampleur au sein de la CEEAC. Cette tendance est principalement motivée par deux facteurs: l’adoption rapide des services de réseaux sociaux et la faible barrière à l’entrée, en particulier pour les petites entreprises qui n’ont pas les compétences et le capital nécessaires pour créer de toutes pièces leurs propres plateformes en ligne », peut-on lire dans le rapport.

A ce niveau, Facebook avec ses 14 millions d’utilisateurs en janvier 2021, se positionne comme la plateforme sociale privilégiée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région. Au Cameroun par contre, WhatsApp lui dame un peu le pion. Ce réseau de messagerie instantanée s’avère être le plus utilisé pour les transactions. D’après une enquête menée dans le pays, 88 % des personnes interrogées avaient acheté des articles par ce canal et 68 % avaient acheté sur Facebook. Une autre enquête a révélé que Facebook et Instagram figuraient parmi les trois principales plateformes utilisées pour les achats en ligne dans la région. Bien loin devant de nombreux sites de commerce électronique.

En effet, le commerce social a le vent en poupe dans la sous-région pour plusieurs raisons. « Compte tenu de la diffusion de la technologie mobile et numérique sur ces marchés, le commerce social a le potentiel de répondre aux besoins de ces populations marginalisées (en tant qu’acheteurs), en plus de formaliser certains aspects de leurs activités (en tant que vendeurs) », explique le rapport. D’après des études de la GSMA, plus d’un tiers des fournisseurs de commerce social ciblent les femmes, les groupes ruraux ou à faible revenu comme principale base d’utilisateurs.

Le commerce sur les médias sociaux est aussi une aubaine qui offre aux PME, la possibilité de formaliser certains aspects de leur activité tout en opérant sur des marchés où certains des éléments réglementaires et infrastructurels typiques du commerce électronique font défaut. L’autre avantage de ce commerce est l’interactivité qu’elle offre entre le vendeur et l’acheteur. Possibilité que n’offrent pas toujours les sites de vente conventionnels qui se veulent plus automatisés, entre autres. Par contre, si les réseaux sociaux sont une véritable aubaine pour le commerce électronique, il faudrait renforcer la logistique y afférente.

André Noir

Rédaction
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