(BFI) – Le ministre camerounais de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, a signé le 11 juin 2021, un accord avec les responsables de la firme australienne Fortescue Future Industries Ltd, filiale à 100% de Fortescue Metals Group, sous le regard du Premier ministre, Joseph Dion Ngute. L’accord porte sur la conduite d’une étude technique, en vue du développement du tout premier projet de production d’hydrogène vert au Cameroun.
Produit à partir d’électricité renouvelable par un processus d’électrolyse de l’eau, apprend-on, l’hydrogène vert est encore inconnu au Cameroun. Celui-ci « a la particularité de pouvoir être comprimé et stocké pour être utilisé à la demande comme gaz vert, ou pour être reconverti en électricité grâce à une pile à combustible » permettant, par exemple, de faire rouler les véhicules, explique l’énergéticien français Engie sur son site internet.
À en croire la même source, avec l’hydrogène vert, dont l’empreinte carbone est nulle, un automobiliste disposant d’un véhicule adapté « peut rouler sur 600 kilomètres environ, contre 150 kilomètres pour les véhicules électriques ». Selon les experts, cette énergie a un prix très accessible, qui permet de faire des économies et de maîtriser les dépenses énergétiques.
À l’observation, pareil projet pourrait permettre d’accélérer les projets de construction de lignes de tramway annoncés dans le pays depuis des années, mais qui sont certainement freinés par l’instabilité du réseau électrique au Cameroun. En effet, fait remarquer Engie, « l’hydrogène vert constitue un pont entre les réseaux électriques, de gaz et les transports ».