(BFI) – Le sujet a été débattu vendredi dernier au cours de l’audience accordée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute au ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo, Pierre Oba.
C’est un projet qui a longtemps fait couler beaucoup d’encre et de salive. Celui du fer de Mbalam au Cameroun et Nabeba en République du Congo. Maintes fois annoncé, il n’a véritablement jamais pris son envol. La faute, selon le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie du Congo à l’incapacité des partenaires engagés par les deux Etats, à savoir Cam Iron au Cameroun et Congo Iron au Congo.
Pierre Oba a été reçu vendredi dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Au menu de l’entretien, la relance du projet de fer. « Il s’agit du projet minier transfrontalier de fer que les deux Etats ont depuis longtemps décidé de développer ensemble. Mais celui-ci a connu quelques difficultés en raison de l’incapacité des partenaires que nous avions. Parce que le même partenaire avait une société ici au Cameroun, Cam Iron et une autre au Congo, Congo Iron ». Depuis une dizaine d’années à peu près, les deux pays sont toujours à la phase de départ, a regretté le ministre d’Etat congolais.
Fort de cette expérience malheureuse, le Cameroun et le Congo ont décidé de tourner cette page et de se lancer vers la recherche de nouveaux partenaires capables de mener à son terme, la réalisation de ce projet. « Je suis venu rencontrer les homologues camerounais pour reparler de cela. Au regard de notre intention de relancer le projet. J’en ai discuté avec Monsieur le Premier ministre qui nous a dit toute sa satisfaction et son soutien dans notre démarche. Et nous allons continuer à travailler avec les ministres camerounais impliqués », a souligné Pierre Oba qui a par ailleurs révélé que les deux pays se sont tournés vers un nouveau partenaire pour relancer la production de fer. Sur les garanties présentées par celui-ci, le ministre d’Etat congolais s’est néanmoins voulu clair : « Il n’existe aucune unité de mesure de la sincérité des partenaires au début. Tous commencent avec la même volonté, le même engouement. Mais nous n’avons pas de choix que d’avoir des partenaires pour développer ces projets », soulignant tout de même que celui-ci a présenté des preuves suffisantes sur sa bonne foi.