(BFI) – La construction de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase I) est en passe d’amorcer une nouvelle étape. Il s’agit de la construction des voies de raccordement qui devront relier cette autoroute à la Nationale numéro 3 par Boumnyebel et le réseau urbain de Yaoundé par Nkolbisson. Mais avant cela, il est question que l’entreprise en charge des travaux, la China First Highway Engineering compagny (CFHEC) produise un dossier d’estimation de coût des travaux de ce linéaire de 27 kilomètres.
Ce sont, entre autres, les points à l’autre du jour de la visite d’évaluation des recommandations prises le mois dernier par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi le 6 mai 2021 dernier. Le ministre a précisé qu’un terrassement important et coûteux sur ce linéaire n’était pas nécessaire.
Il est question, d’après lui, de prioriser une solution technique optimisée en coût pour un projet de bonne qualité. Toutefois, l’on indique que moins d’une dizaine de maisons seront expropriées et l’indemnisation des propriétaires effectuée par anticipation. Les voies de raccordement ayant déjà été identifiées afin de mieux maitriser le dossier d’expropriation, une commission d’évaluation siègera bientôt pour évaluer les biens.
Autres points évoqués au cours de cette visite, la mise en place des équipements d’exploitation et les contraintes liées au financement du projet. Concernant les 60 kilomètres bientôt ouverts à la circulation, l’on a convenu que pour le moment, seul l’aménagement des équipements légers notamment, le poste de péage, la balise et la signalisation étaient nécessaire. « L’installation du reste d’équipements se fera plus tard », précise Hermi Tarek, chef de mission de contrôle.
Pour ce qui est des finances, l’entreprise a déploré le retard du payement des décomptes. La question du financement des marchés complémentaires s’est aussi posée. Pour un bon déroulement du projet, le ministre a rassuré les prestataires que ces difficultés seraient réglées au plus vite. S’agissant de la poursuite des travaux proprement dits entre PK40-PK60, Hermi Tarek explique qu’ils progressaient normalement malgré les pluies, avec la réalisation des ouvrages de drainage, l’enrobé, la chaussée et autres passages supérieurs.
Omer Kamga