(BFI) – Avec respectivement une baisse des exportations de 6,9% et une chute de la production de 8,6 les secteurs pétrolier et cimentier font face à une conjoncture économique difficile.
Le secteur pétrolier sur lequel repose plus de 80 % des ressources du pays a été durement frappé ces derniers mois par une double conjoncture marquée par la baisse du prix du pétrole sur le marché international et la crise sanitaire liée au Coronavirus. Les exportations de pétrole se sont situées à 7,4 millions de tonnes métriques au terme des trois premiers trimestres de l’année, soit un recul de 6,9% par rapport à la période précédente.
Au cours de la même période, la production nationale de pétrole brut a régressé de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes, soit 59,55 millions de barils. Par ailleurs, précise le ministère de l’Economie et de la Relance dans sa note de conjoncture, le Brent s’est situé à 40,82 dollars le baril en moyenne contre 64,66 dollars en 2019 pendant que le brut gabonais s’établissait à 39,22 dollars en moyenne sur neuf mois.
Selon toute vraisemblance, la situation économique pourrait se révéler plus difficile pour les prochains mois, car à l’instar du secteur pétrolier, le secteur cimentier a été également frappé, enregistrant une régression de 8,6% de la production de ciment. En effet, au troisième trimestre 2020, la production de ciment a connu une chute, atteignant à peine 385 123 tonnes contre 421 102 tonnes au cours de la même période en 2019.
En outre, les ventes de ciment ont reculé de 6,8% pour se situer à 385 655 tonnes, soit un chiffre d’affaires de 27,9 milliards de francs CFA (environ 50 millions de dollars USD), en baisse de 6,4% par rapport à la période précédente.
Rémy Ngassana