(BFI) – « C’est dans une volonté de créer les conditions d’une concurrence saine et dynamique mais également qui permettra la mutualisation d’outils et de services entre adhérents, que nous avons émis le souhait d’adhérer au Groupement Inter-Patronal du Cameroun » affirme Frédéric DEBORD, Président de l’Association des opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun (AOTMC) et Directeur Général de Orange Cameroun. La cérémonie de signature de l’acte d’adhésion de l’association des acteurs de l’industrie des télécommunications au Cameroun a eu lieu hier, 14 décembre 2020 à Douala.
C’est au cours d’une cérémonie sobre mais pleine de symboles que le siège du Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM) a accueilli les membres de l’Association des opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun (AOTMC) pour sceller leur adhésion au sein de l’institution patronale Camerounaise. Au tour de la table se retrouvaient les Directeurs généraux et quelques membres du staff managérial des entreprises membres de l’AOTMC, notamment Orange Cameroun, NEXTELL et MTN Cameroon, aux côtés du secrétaire Exécutif du GICAM.
L’Association des opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun (AOTMC) a été créée en 2019 et s’est donné pour missions, entre autres, la promotion et la défense des intérêts professionnels individuels et collectifs de ses membres. Avec son adhésion au GICAM, l’organisation patronale la plus représentative et la plus crédible du Cameroun, l’AOTMC trouvera une tribune plus relevée pour faire entendre sa voix. C’est du moins ce qui transparait dans les propos de Frédéric DEBORD, Directeur général d’Orange Cameroun et président en exercice de l’AOTMC. « Le GICAM va être pour nous un lieu idéal pour la promotion du secteur et sur tout pour structurer et adresser les préoccupations qui sont les nôtres »
Et de ce fait, les problèmes du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun commencent à atteindre des proportions inquiétantes. Ils se traduisent notamment par une baisse significative du chiffre d’affaires. Les pertes se sont situées à 96 milliards en 2018, 30 milliards en 2019. « C’est important pour un secteur qui devrait faire un chiffre de 500 milliards par an », a souligné le Président Frédéric DEBORD de l’AOTMC qui remarque que cette situation « ne permet plus à ce secteur de jouer son rôle de porteur de croissance ». La trop grande pression fiscalité, les pénalités à tour de bras, la faiblesse des coûts de communication aggravée par la montée inexorable des data communications au coût quasi nul, sont quelques-unes des raisons de la baisse du chiffre d’affaire dans le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun.
Monsieur Oumarou Haman le Directeur général de NEXTELL Cameroun pense pour sa part qu’ensemble, on peut aller plus loin. Selon lui, il était temps pour les opérateurs de téléphonie mobile, bien qu’étant déjà individuellement membres du GICAM, de permettre à l’organisation patronale de relayer la voix spécifique du secteur auprès des partenaires, l’Etat en premier.
« L’adhésion à cette illustre organisation permettra à l’association de contribuer à une meilleure promotion du rôle du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun et faire partie d’un réseau fort, structuré, acteur de référence pour la promotion et la défense des entreprises » a conclu Frédéric DEBORD
Paul NKALA