(BFI) – Les avancées sociétales qui porteront demain le développement de l’Afrique de l’Ouest reposent toutes sur un socle commun : la connectivité partout, et pour tous. En effet, la « 4ème révolution industrielle » – qui est celle de l’e-éducation, de l’e-santé, de l’e-agriculture ou encore de l’e-commerce – ne pourra avoir lieu sans la présence partout dans la région de réseaux très haut débit. Pour relever ce défi majeur, les Etats s’activent, et les opérateurs s’engagent : les grands travaux ont débuté.
La connectivité est au cœur de la problématique du développement des nouvelles technologies en Afrique de l’Ouest. La 3G, suivie par la 4G, ont connu un succès réel dans les métropoles de la région. Aujourd’hui, le déploiement de la fibre optique bat son plein, et les opérateurs préparent activement l’arrivée imminente de la 5G. En effet, l’urbanisation, et surtout l’émergence progressive du concept de villes intelligentes ont créé un terreau favorable au développement de réseaux très haut débit, qui dynamisent par ricochet les économies locales. Derrière cet état de fait encourageant, des opérateurs de télécommunications s’investissent pour mettre à la portée de tous les opportunités sans pareille qu’offre notre époque : connecter l’Afrique de l’Ouest et l’ouvrir au reste du monde, tout en boostant son développement.
De manière concrète, le développement de la connectivité en Afrique de l’Ouest constitue pour les populations locales une chance d’accéder plus facilement à des services de première nécessité (santé, éducation…), tout en permettant de couvrir les besoins croissants des entreprises. En effet, les PME et PMI, qui représentent 86% de l’emploi formel sur le continent, peinent parfois à développer leur plein potentiel en raison de leur éloignement des réseaux de connexion de qualité. L’accès à un internet haut débit et à d’autres réseaux de la même puissance encourage ainsi l’émancipation de fleurons des économies africaines.
C’est pour répondre à ces enjeux qu’Orange, opérateur multiservices et acteur engagé dans la transformation digitale du continent, a lancé Djoliba. Ce nouveau réseau backbone régional relie 8 pays de la région – du Sénégal au Nigéria –, soutenant ainsi les économies locales, et changeant la vie de millions de personnes. Djoliba repose sur un réseau de fibres optiques terrestres couplées à des câbles sous-marins, et met à disposition de près de 300 millions de personnes un réseau très haut débit, « sans couture ». À travers ce réseau, Orange illustre l’engagement des opérateurs de télécommunications en matière de développement économique sur le continent africain : depuis des années, ces derniers fournissent à l’Afrique de l’Ouest des clés pour adopter la marche du temps, malgré la fragilité de certaines économies.
Aujourd’hui encore, de nouvelles technologies arrivent sur le continent, et les opérateurs téléphoniques sont une fois de plus en première ligne pour leur ouvrir les portes du continent. L’arrivée prochaine dans la région des leaders du streaming tels que Netflix est un exemple éloquent : les géants de ce marché prévoient de se rapprocher des opérateurs téléphoniques pour concevoir une offre à destination de personnes n’ayant pas accès à une carte de crédit. De manière concrète, les entreprises de télécommunications proposeront des forfaits intégrant des abonnements à des plateformes de streaming, afin de rendre ces dernières accessibles à tous. Le Partenariat CANAL+ avec Orange pour proposer ses bouquets via la Tv d’Orange en Côte d’Ivoire est une réponse.
Il est aussi important de souligner que pour développer la connectivité en Afrique, les acteurs de la téléphonie joignent parfois leurs forces. La construction de 2Africa – un câble sous-marin de 37.000 km se déployant tout autour de l’Afrique – par un consortium de grands groupes dont Orange, China Mobile, Facebook et Vodafone, illustre cet engagement. Ces travaux d’ampleur permettront d’améliorer l’accès à internet partout sur le continent, et ainsi de faire face aux besoins grandissants en matière de connectivité, tout en occasionnant une baisse des coûts. 2Africa sera par ailleurs l’un des câbles les plus longs au monde, et reliera l’Europe de l’ouest au Moyen-Orient et à 16 pays d’Afrique à l’horizon 2023-2024.
La connectivité et la technologie digitale portent en elles le socle même de l’inclusion économique et sociale. Par exemple, les technologies nouvelles sont en train de prendre une place de choix dans les outils de travail des paysans, aux côtés des instruments traditionnels que sont la houe et la daba. L’application M-Agri accompagne les producteurs de Côte d’Ivoire dans l’amélioration de leurs stratégies de commercialisation, tandis que M-Vaccin permet aux mères et femmes enceintes d’avoir accès à un calendrier vaccinal et à des consultations.
Ce sont toutes ces connexions nouvelles qui font tomber les barrières entre les entrepreneurs locaux et les investisseurs internationaux, entre les agriculteurs isolés et les consommateurs urbains et ruraux, ou encore entre les écoliers de tout le continent et les universités des grandes villes qui les accueilleront demain. Orange investit 1 milliard d’euros par an dans le développement de réseaux de qualité en Afrique, car le groupe l’a bien compris : c’est la connectivité partout, et pour tous, qui mènera le continent vers l’avenir prospère qui lui semble promis.
Par Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire