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471 milliards de Fcfa pour améliorer les infrastructures routière et ferroviaire du corridor Douala – Ndjamena

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(BFI) – Dans un document projet, dont Investir au Cameroun a pu avoir une copie, l’on apprend qu’au cours des dix prochaines années, 471 milliards de Fcfa devraient être investis dans l’amélioration des infrastructures routières et ferroviaires sur le corridor Douala-Ndjamena. Les fonds alloués à cet important investissement seraient déjà entrain d’être mobilisé. La Banque mondiale à, pour sa part, déjà approuvé, le 15 février dernier, un financement de 311 milliards Fcfa pour ledit projet.

Dans le détail, il s’agit d’un prêt de 181 milliards de FCFA au bénéfice du Cameroun et d’un don de 130 milliards de FCFA en faveur du Tchad. Selon la programmation faite par l’institution financière internationale, les décaissements, qui devraient démarrer cette année, s’étaleront jusqu’en 2031. Mais, le financement sera actif jusqu’au 30 juin 2032. En d’autres termes, en cas de retards, l’argent pourra continuer à être décaissé jusqu’à cette date.  

Pour sa part, l’Union européenne (UE) devrait mettre 101,2 milliards de FCFA dans le projet au bénéfice du Tchad, dont un prêt de 75,2 milliards de la Banque européenne d’investissement (BEI) et une subvention de 26 milliards du Fonds européen de développement (Fed). Les approbations du prêt de la BEI et du don du Fed sont attendues au premier semestre 2022. Les près de 60 milliards restants devraient être mobilisés par Camrail, filiale du groupe Bolloré et concessionnaire du transport ferroviaire au Cameroun.

Le projet a quatre composantes : la réhabilitation de la voie ferrée entre Douala et Yaoundé et modernisation de la signalisation ferroviaire entre Douala et Ngaoundéré (212,7 milliards de FCFA) ; la réhabilitation des plateformes de transfert de fret entre les rails et les routes et le renforcement des capacités ferroviaires et la sécurité routière (14 milliards de FCFA) ; la reconstruction, l’entretien et l’amélioration de la sécurité des routes (224,9 milliards de FCFA) ainsi que la facilitation des échanges et l’appui à la mise en œuvre du projet (20,2 milliards de FCFA).

Les deux premières composantes concernent exclusivement le Cameroun. Et la troisième composante est dédiée au Tchad. Dans ce pays, il sera question de réhabiliter certains tronçons entre Koutéré, Moundou et N’Djamena (595 km), de renforcer la chaussée pour d’autres tronçons, d’entretenir toute cette route et de faire fonctionner des stations de contrôle de la charge à l’essieu.

Fluidité de la circulation

Selon la Banque mondiale, le corridor Douala-Ndjamena, « concentre 35% du PIB de ces deux pays, et dessert 20% de la population du Tchad et 35% de celle du Cameroun ». Et pour l’institution financière internationale, ces investissements contribueront à la facilitation des échanges, l’amélioration de la circulation des personnes, des marchandises et des services le long de cet axe.

Surtout que dès cette année, les travaux de renouvellement de la ligne ferroviaire Belabo-Ngaoundéré (330 km), portion du chemin de fer située sur ce corridor, devraient démarrer. Un financement de 80,7 milliards de FCFA de l’UE et de la BEI est déjà disponible. Un autre de l’Agence française de développement (AFD) est attendu. Depuis quelques années, les États camerounais et tchadien peaufinent en plus un projet d’extension de cette ligne ferroviaire jusqu’à la capitale tchadienne indique Investir au Cameroun.

Rédaction
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